Dans le cadre d’un reportage pour le magazine Inexploré, j’ai eu la chance de me rendre à l’abbaye cistercienne de Boulaur à la rencontre de Claire de Castelbajac.
Née en 1953, décédée prématurément en 1975 à l’âge de 21 seulement, Claire de Castelbajac incarne toujours aujourd’hui la spiritualité et la joie.
Très tôt, Claire a manifesté un intérêt pour l’art, la beauté, et la foi chrétienne, ce qui l’a tout naturellement conduit à effectuer plusieurs missions en France et à l’étranger pour se mettre au service des autres.
La joie de Claire, je l’ai retrouvée intacte chez les soeurs de l’abbaye que j’ai eu le privilège de rencontrer et qui m’ont réservé un magnifique accueil, comme à chacun de leurs visiteurs (vous pouvez séjourner à l’abbaye de Boulaur quelques temps).
« Je suis très heureuse. J’ai du bonheur en trop, ça déborde. Voulez-vous que je vous en donne ? » écrivait-elle à ses parents à 14 ans.
À 20 ans, elle écrit encore ceci : « Je continue à nager dans la Paix et la Joie intérieure – j’aime tout le monde et j’ai envie de rendre tout le monde heureux – ça doit être ça la joie de Dieu. Depuis le temps que je la cherche… »
Et puis, quelques semaines avant de mourir : « Je suis tellement heureuse que si je mourais maintenant, je crois que j’irais au Ciel tout droit, puisque le Ciel, c’est la louange de Dieu, et j’y suis déjà. »
La cause de béatification de Claire de Castelbajac est en cours.
La Mère Abbesse de Boulaur, à qui le dernier postulateur avait confié la continuation de l’enquête, a nommé en 2002 une moniale comme postulatrice de la cause.
L’enquête a été clôturée en 2008. C’est un dossier de 14000 pages qui a été envoyé à Rome à la Congrégation pour la Cause des Saints !
Pour une béatification, il faut un miracle reconnu : en ce qui concerne Claire, aucun ne l’a encore été.
J’ai aussi eu l’immense privilège de pénétrer dans la chambre reconstituée de Claire de Castelbajac à l’abbaye, et d’y prendre quelques photos.
Il est difficile de décrire l’émotion qui étreint le visiteur face à ses objets qui lui ont appartenu, ces écrits qu’elle a tracés de sa main parfois avec une grande malice.
Le corps de Claire repose dans l’église de l’abbaye de Boulaur depuis 2004.
Les visiteurs peuvent lui confier leurs intentions de prières.
Le château de Lauret, où elle a passé sa petite enfance, n’est pas très loin.
J’ai pu m’y rendre également, et rencontrer quelqu’un qui avait connu Claire enfant.
Son sourire quand elle évoquait le souvenir de Claire en disait long.
C’était un merveilleux reportage, de ceux qui enrichissent la vie.
J’en terminerai avec cette « photo de photo » de Claire de Castelbajac, que je trouve hypnothisante.
Si vous voulez suivre l’actualité de l’abbaye de Boulaur, les soeurs sont très actives sur Instagram.
Je vous conseille sincèrement la visite de l’abbaye, voire un séjour plus long.
Je suis photographe portrait à Bordeaux et Cadillac.
Je m’occupe de vos portraits personnels et de vos portraits professionnels :
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Pour en savoir un peu plus sur moi : Gilles Avrine.
