Portrait de l’écrivain Tiphaine Le Gall

Un portrait de Tiphaine Le Gall, écrivain, pourquoi et comment ?

En découvrant le premier roman de Tiphaine Le Gall j’ai eu l’idée de réaliser une série de portraits d’écrivains.

Mais pas n’importe quels écrivains.

Des écrivains contemporains (en même temps difficile de photographier un mort) qui m’auraient soufflé avec leur livre.

Il s’agit en effet d’une série personnelle, basée sur mes goûts propres.

C’était le cas avec Une Ombre qui marche, aux Éditions de L’Arbre Vengeur.

Le livre invoque au passage largement la figure de Montaigne pour qui j’ai une tendresse particulière.

Le protagoniste principal du roman, absent, puisqu’il s’agit d’un essai qui lui est consacré par un universitaire, a écrit une oeuvre, absente elle aussi, qui a révolutionné la littérature et même plus.

Voici ce qu’en dit l’éditeur :

Premier roman qui évite les lois du genre, Une ombre qui marche se présente comme l’essai d’un universitaire sur un écrivain mythique. On est pourtant dans une pure création qui s’approprie les codes universitaires pour dérouter. Mieux qu’un pastiche, ce texte qui est aussi une biographie en creux d’un personnage hors norme qui par la grâce d’un livre unique et radical a bouleversé l’humanité. Timothy Grall, spécialiste de Montaigne, a en effet composé un livre qui n’est fait que de pages vides. Le roman en est la glose, le commentaire partial d’un admirateur passionné, qui nous révèle la puissance hypnotique du pouvoir de la page blanche.
À la fois réflexion sur l’indicible et l’ineffable, et sur la richesse qui naît de ces limites, cette fantaisie sérieuse marie légèreté et gravité.

Le livre refermé, je me suis précipité pour contacter Tiphaine Le Gall et lui proposer d’étrenner ma série de portraits d’écrivains.

J’étais prêt à me rendre à Brest, où elle réside, mais j’ai eu la chance de la croiser avant lors d’un de ses passages à Bordeaux.

Dans cet article, illustré par un de mes portraits photo, elle parle de son attachement à Brest.

À Bordeaux, nous avons parlé littérature autour d’un café, fait quelques portraits sur place, puis nous avons continué notre conversation lors d’une promenade dans les rues.

L’idée était de réaliser des portraits simples, éloignés des habituels portraits d’écrivains dans lesquels l’auteur prend un air inspiré en regardant sur le côté.

À ce sujet, je suis tombé récemment sur cet article un peu ancien mais fort amusant consacré aux mauvaises photos d’écrivain.

Depuis ces portraits, Tiphaine Le Gall a publié un second roman à La Manufacture de Livres.

Il est intitulé Le principe de réalité Ouzbek.

Une femme écrit une longue lettre, par laquelle elle refuse la réalité d’une situation.

«Madame, J’ai bien reçu votre lettre datée du 5 avril m’informant que ma candidature au poste de professeur de français et de philosophie au lycée de Tachkent (Ouzbékistan), en dépit de ses nombreuses qualités, n’avait pas été retenue. J’ai pris acte de vos regrets et de votre respect profond. Je suis cependant moi-même au regret le plus sincère de vous informer que je ne peux accepter votre refus. Ma décision est irrémédiable : je prendrai le poste, il faut que vous en soyez convaincue.»

Tiphaine Le Gall travaille actuellement sur un troisième roman, qui viendra achever ce tryptique commencé avec les deux précédents.

Différents portraits de Tiphaine Le Gall écrivain réalisés à Bordeaux
Portraits naturels de l’écrivain Tiphaine Le Gall réalisés dans des cafés de Bordeaux

Les portraits photo d’écrivain que nous avons réalisés ensemble sont utilisés pour la promotion de son dernier livre.

Ce type de portrait photo est typique de ce que je peux réaliser pour vous dans le cadre d’un portrait photo personnel.

Nous prenons le temps de faire connaissance, et si la séance ne se déroule pas à mon studio photo à Bordeaux ou chez vous, nous pouvons nous promener, nous rendre dans un lieu que vous aimez.